Le gouvernement autrichien a annoncé sa volonté de protéger l’usage de l’argent liquide en l’inscrivant dans la Constitution. Il a raison.
Les coups de force pour la disparition de l’argent liquide se multiplient. En Australie, au Royaume-Uni, en Suède, et de plus en plus en France, des banques limitent voire suppriment la possibilité de déposer ou de retirer de l’argent liquide. Les plafonds de retrait sont également abaissés progressivement.
Au Royaume-Uni, Nigel Farage vient de lancer une pétition nationale pour défendre l’argent liquide : elle fait un carton !
L’usage de l’argent liquide est une liberté fondamentale. C’est la garantie de l’anonymat. C’est la garantie de pouvoir protéger notre vie privée et nos choix individuels. C’est la garantie de ne pas pouvoir être tracé à tout moment par une institution financière, une banque ou un gouvernement. C’est une garantie contre toutes les dérives liberticides de type crédit social.
Cette question ne doit pas être prise à la légère. Imaginons un instant une société sans argent liquide, et nous comprenons très vite qu’elle s’apparente à de l’esclavage.
Cette pétition nationale demande aux parlementaires, au gouvernement, au président de la République, de se saisir de ce sujet crucial et d’inscrire le droit à l’usage de l’argent liquide dans notre Constitution.