Le 23 septembre prochain, conformément à l’article 68 de la Constitution, une motion parlementaire de destitution d’Emmanuel Macron sera déposée au parlement.
Le bureau de l’Assemblée devra vérifier la recevabilité de motion, puis la Commission des lois devra l’étudier, avant qu’elle soit mise à l’ordre du jour dans l’hémicycle : elle devra alors être votée par au moins deux tiers des députés.
Ces étapes sont parfaitement franchissables étant donné les rapports de forces actuels à l’Assemblée Nationale.
Il faut ensuite faire le même chemin au Sénat. L’affaire sera plus compliquée mais la dynamique créée par un vote favorable des députés au préalable mettra, à n’en pas douter, une immense pression sur les épaules des sénateurs.
En tous les cas :
- Soit la motion est adoptée et Macron s’en va.
- Soit la motion échoue de peu, au Sénat, mais son succès à l’Assemblée nationale aura installé le sujet dans tous les médias et dans tous les esprits : Macron sera plus affaibli que jamais, poussé à partir.
Voilà pourquoi il faut absolument que, dès le 23/09, les députés soutiennent la motion de destitution. Les Français sont près de 70% à demander le départ de Macron selon les derniers sondages : il faut les entendre !
Bayrou a été forcé de partir : c’est maintenant au tour de Macron !