Un arrêté pris par le premier ministre Gabriel Attal, en catimini le 5 avril 2024, va permettre à un nombre considérable de policiers et de gendarmes de travailler « sous fausse identité » et « sous fausse qualité », selon des motifs énumérés par la loi qui sont aussi larges que flous, et donc très inquiétants ! En délégation des articles 50 à 52 du Code Civil.
Parmi ces motifs, on trouve « la politique étrangère de la France », « l’exécution des engagements européens de la France », « la lutte contre la reconstitution d’organismes dissous », « la lutte contre le terrorisme » (qui définira ce que couvre le « terrorisme » ? En 2022 au Canada, le gouvernement a qualifié de « terroristes » les convois de la liberté contre l’obligation vaccinale covid…), etc.
Les opérations d’infiltration des partis politiques et mouvements d’opposition seront facilités par cet arrêté, ainsi que l’infiltration de tout mouvement qui s’opposerait par exemple à l’Union européenne, à la guerre en Ukraine, à l’OTAN ou à toute autre politique qui s’inscrit dans les engagements internationaux du gouvernement.
On devine très vite l’extrême dangerosité de cet arrêté, qui flirte avec la création officielle d’une police politique en France. Les dérives du régime macroniste contre nos libertés individuelles et collectives et contre l’État de droit sont si grandes depuis sept ans, que cette éventualité ne doit pas être prise pour une simple hypothèse, mais pour une éventualité bien réelle !
En signant cette pétition nationale, nous demandons l’abrogation de cet arrêté et de la loi sur laquelle il se fonde.
Nous exigeons la restauration de nos libertés et d’un véritable État de droit