Ce 15 juillet 2025, le premier ministre François Bayrou vient d’annoncer son souhait de supprimer 2 jours fériés en France : le lundi de Pâques et le 8 mai.
Il le fait au nom de la nécessité de redresser les comptes publics, alors que la suppression en 2003 du lundi de Pentecôte a prouvé l’inefficacité absolue de ce procédé.
En outre, il le fait alors qu’il ne demande aucun effort là où il faudrait en faire : on pense notamment à l’eurocratie et à toutes les guerres que nous finançons, à commencer par l’Ukraine.
Il a osé dire que le lundi de Pâques était « sans signification religieuse », feignant d’oublier qu’à travers le lundi chômé, c’est le dimanche de Pâques, qui célèbre la résurrection du Christ pour les chrétiens, qui est célébré.
Le 8 mai commémore pour sa part le jour de la Victoire, de nos soldats, de nos héros, des résistants, face à l’Allemagne nazie en 1945.
Valéry Giscard d’Estaing avait déjà voulu le supprimer par européisme.
La suppression de 2 jours fériés est une injustice profonde faite aux travailleurs français. Elle marque l’effondrement d’une société qui ne reconnaît plus rien de sacré : ni les fêtes religieuses qui ont façonné son identité, ni les grandes victoires qui ont marqué son histoire.
Elle est une violence sociale.
Nous refusons résolument la suppression de 2 jours fériés en France, ni ces deux-là ni aucun autre, et affirmons notre détermination à nous battre de toutes nos forces pour les conserver.